Gyn Gausserand (1932-2018) demande son émancipation à l’âge de seize ans pour pouvoir se former à la poterie à l’école de Fontcarrade à Montpellier. Sa “relation impérative” à l’argile se traduit sous différentes formes : le décor de panneaux, de grandes jarres, la conception de sculptures au formes géométriques modernes, des ensembles utilitaires pour les arts de tables, etc. Sa production a été considérable. Parallèlement à toutes ces créations, elle a, dès le début de sa pratique et jusqu’à son décès il y a quatre ans, réalisé des poinçons pour marquer des médaillons dans de l’argile émaillée ou non, parfois seulement partiellement. D’une façon toujours très poétique, y sont représenté des compositions abstraites, des thèmes astraux, des animaux, un tournesol fané, une femme couchée dans l’herbe tenant un oiseau, une promenade en bicyclette, ou encore un personnage se servant un verre de gin.
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