HERNÁNDEZ, Teo
Anatomie de l'image. Notes de Teo Hernández

“On voit le cinéma (l'écran) comme un tableau d'école. J'ai grandi dans un monde où les choses n'étaient que des images sans nom. Je n'ai jamais connu le nom des choses.
Sera-t-il cela l'être américain ? Être de rêve et non de connaissance (accumulé. Dans le sens d'acquise, apprise, transmise, héritée) être qui marche à travers les articulations du rêve enjambant le temps et l'espace, les pieds nus englués dans le rêve. Être sans parole, sa forêt n'est pas celle des phrases mais celle de l'image, du miracle du quotidien : l'être devant un Nouveau monde.
Titre pour le film avec les chutes :
Chutes de rêve.”

Mal connu, le réalisateur Teo Hernández est l’une des figures les plus importantes du cinéma expérimental mexicains, adepte du format Super 8. En exil volontaire en France, il s’est consacré à une pratique artistique multiforme au sein de la communauté homosexuelle et des milieux culturels alternatifs parisiens. Ce livre rassemble une sélection de fragments des carnets de l’artiste, mort à Paris en 1992.

Anatomie de l’image est publié à l'occasion de l’exposition Teo Hernández : Éclater les apparences à la Villa Vassilieff (8 février - 27 avril 2019); il est édité par Andrea Ancira García et Neil Mauricio Andrade, et comprend une introduction de Yann Beauvais.

Édition billingue espagnol / français.

Published by Buró—Buró / tumbalacasa, 2019
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