Du Jura bernois aux montagnes neuchâteloises, Simon Boudvin traverse ici un territoire témoin des luttes que nous raconte l’historienne Marianne Enckell, bibliothécaire et archiviste bénévole au Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA, Lausanne). Le livre dénombre toutes les formes primaires de tabourets et une enquête de terrain qui inventorie les modèles existants et les histoires qu’ils portent.

À Sonvilier, dans la ferme Sous le Château, où le théoricien de l’anarchisme Michel Bakounine séjourne en 1871 et 1872, on trouve un ⚫I, un botte-cul ou bote-tchu, à l’assise ⚫ et au pied unique I. C’est l’un des modèles retranscrits dans un lexique graphique déclinant les variations possibles d’un tabouret. Il est aussi inventorié dans une enquête photographique menée par l’artiste Simon Boudvin dans le Jura suisse — un territoire animé par un mouvement d’émancipation que nous raconte l’historienne Marianne Enckell: À l’établi, on réfléchit, on rêve, on songe. […] Debout, on cause, on échange.»

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Le livre Bote-tchu & Sèllatte est co-publié par
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ (Paris—Marseille) et art&fiction publications (Lausanne).
Photographies: Simon Boudvin
Textes: Simon Boudvin, Marianne Enckell (CIRA)
Design graphique: Charles Mazé & Coline Sunier

Bote-tchu & Sèllatte a reçu le soutien à l’édition du Centre national des arts plastiques, de bermuda, du Crédac, du Canton de Neuchâtel, de la Ville de Lausanne, de la Ville de Saint-Imier et du Fonds cantonal d’art contemporain, OCCS — DCS, Genève.